La reprise d’entreprises très présente au sein des politiques publiques dans les années 2000, s’est peu à peu effacée en faveur de la création d’entreprises et le développement de micro-entreprises ou de start-ups. Elle est peu à peu devenue un angle mort, ce n’est pas sans conséquence sur le tissu productif.
Toutefois, cette question fait l’objet d’un retour dans le débat public par la conjonction de deux facteurs : une baisse importante du nombre de cessions d’entreprises et un vieillissement des dirigeants d’entreprises et potentiellement une hausse importante d’entreprises à céder.
Si la question de la transmission-reprise n’est pas une spécificité régionale, elle est, compte tenu du poids économique de la région, de ses spécificités (industries, tourisme, économie de proximité), un sujet majeur pour le dynamisme économique de ses territoires. On peut considérer 3 enjeux majeurs de la transmission-reprise d’entreprises : un enjeu de croissance et d’emploi, un enjeu d’aménagement et d’équilibre entre les territoires et un enjeu culturel et sociétal
L’objectif de la contribution est d’identifier des leviers, des actions permettant de proposer des solutions au sein de la politique régionale et plus largement des politiques publiques pour répondre à ces enjeux.
La contribution s’articule en 4 parties : le contexte et les données disponible sur le sujet, les enjeux pour le tissu économique et les territoires, les freins et leviers identifiées et les réponses apportées par les acteurs et enfin les préconisations proposées par le CESER.
Concilier sobriété foncière et développement économique
L’objectif de cette contribution est d’identifier les enjeux du foncier économique, repérer, à travers des études de cas, les différentes problématiques territoriales et d’identifier des recommandations.