Gigafactory : une des réponses à la dynamique de réindustrialisation ?
La volonté de réindustrialisation et les transitions numérique, écologique et énergétique ont remis sur le devant la scène, la question de la constitution de grands ensembles économiques pour répondre aux caractéristiques de nouvelles productions et de modèles économiques en rupture par rapport à la période précédente.
La notion de Gigafactory est apparue dans le paysage avec les productions de batteries liées à l’électrification du parc automobile. L’évolution des coûts de l’énergie, les instabilités liées à la géopolitique mondiale et les conséquences d’une pandémie qui a ébranlé le monde comme l’émergence de nouvelles filières, ont modifié tant les conditions réelles de production que la perception des enjeux qui en découlent. La souveraineté économique est redevenue un objectif affirmé des politiques économiques.
La note du CESER aborde les gigafactories à l’échelle régionale : intérêt, opportunités, enjeux, activités, conditions ...
Si le point de départ de la réflexion, dans le cadre de la transition écologique, est une réorganisation industrielle qui se traduit par l’implantation de grands ensembles pour la production de batteries, le CESER élargit le prisme à d’autres champs. Il s’agit plus largement d’anticiper les effets, les impacts que les évolutions du contexte et des modèles économiques, pourraient avoir sur d’autres filières particulière-ment structurantes ou émergentes de l’économie régionale dans une dynamique de réindustrialisation.
La note s’organise en 4 parties : la notion de gigafactory et les éléments de contexte, le rôle structurant qu’ont ou pourraient avoir ces grands ensembles industriels sur l’écosystème industriel régional, les conditions d’implantation et l’importance de se préoccuper de ce sujet, et les recommandations proposées par le CESER pour une approche éclairée du sujet par l’ensemble des acteurs régionaux.